• La muse et la pluie

    Quand parait le soleil
    Je ferme les paupières :
    Lézard au chaud des pierres
    Mon âme est en sommeil.

    Tous mes sens en éveil
    Franchissent les barrières
    Enivrés des lumières
    De ce halo vermeil !

    Mais quand il pleut, éclosent
    A la fenêtre close
    Des rêves éthérés

    Qui flottent dans la brume
    Comme des pleurs de plume
    Que j’aurais égarés…

     


  • Commentaires

    1
    Lundi 9 Mars 2015 à 19:19
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