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Par adomi le 6 Janvier 2019 à 08:50
Je t’écrivais, sous le cerisier,
N’ayant sur moi qu’un fin chemisier,
Des vers par deux sur des rimes plates,
Dans la senteur des fleurs délicates…
Je t’écrivais des poèmes pâles,
Vite froissés, tels les blancs pétales
Qui comme neige - ô vertige doux -
Pleurait l’adieu qui parlait de nous.
Je t’écrivais, tu n’as rien reçu ?
Je ne sais plus… l’automne est venu
Avec son temps de feuilles brûlées…
J’écris encore, et je te dis tu
A vous, Monsieur, mon cher inconnu,
Puis, je déchire - amours envolées !
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Par adomi le 16 Décembre 2018 à 19:35
écouter à 5 ' 15": mon premier conservatoire, la directrice, et ma prof (celle aux lunettes)....
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Par adomi le 13 Décembre 2018 à 18:05
toujours obsédée par ce crapaud qu'on entend les nuits d'été...
sur une note
inlassablement redite à la belle étoile
un crapaud musicien
chante
mystérieux …
pour entendre le son il faut appuyer sur l'espèce d'étoile au dessus du texte
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Par adomi le 10 Décembre 2018 à 11:22
Toi, qui me racontes ta peine,
Qu’elle t’a fait mal, t’a trahi,
Que tu ne boiras plus – promis !
Au ruisseau de cette fontaine...
Laisse-moi chanter ma rengaine,
Qui dans mon cerveau fait son nid :
" Sois libre à jamais mon ami,
Entre nous, vois-tu, point de chaîne !
Si je fus une épaule un jour,
La confidente d’un amour,
Tu n’as pas de compte à me rendre.
Si tu veux revenir là-bas,
Rouvrir pour elle grand tes bras,
Qui suis-je pour te le défendre ? "
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Par adomi le 24 Novembre 2018 à 13:55
Derniers louis d'or suspendus
- Tels d'anciens trésors perdus ....
Aux branches si transparentes !
- Telles mes rimes errantes ....
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2 commentaires -
Par adomi le 15 Novembre 2018 à 21:28
un vieux poème...(pantoum)
C’était noël, et tu t‘en vins t’asseoir
Timidement, à notre pauvre table.
Au toit chantait un joli déversoir :
Neige pleurant sur la petite étable.
Timidement, à notre pauvre table,
Tes belles mains ont découpé le pain.
Neige pleurant sur la petite étable,
En répandant une odeur de sapin.
Tes belles mains ont découpé le pain :
Un doux partage au souvenir pérenne.
En répandant une odeur de sapin,
La nuit rêvait dans son manteau de reine.
Un doux partage au souvenir pérenne,
Brûlant nos cœurs ainsi qu’un encensoir.
La nuit rêvait dans son manteau de reine.
C’était noël et tu t‘en vins t’asseoir.
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