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    Je t’écrivais, sous le cerisier,

    N’ayant sur moi qu’un fin chemisier,

    Des vers par deux sur des rimes plates,

    Dans la senteur des fleurs délicates…

     

    Je t’écrivais des poèmes pâles,

    Vite froissés, tels les blancs pétales

    Qui comme neige - ô vertige doux -

    Pleurait l’adieu qui parlait de nous.

     

    Je t’écrivais, tu n’as rien reçu ?

    Je ne sais plus… l’automne est venu

    Avec son temps de feuilles brûlées…

     

    J’écris encore, et je te dis tu

    A vous, Monsieur, mon cher inconnu,

    Puis, je déchire - amours envolées !

     

    ****

     


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    écouter à 5 ' 15": mon premier conservatoire, la directrice, et ma prof (celle aux lunettes)....


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  • toujours obsédée par ce crapaud qu'on entend les nuits d'été...

     

    sur une note

    inlassablement redite à la belle étoile

    un crapaud musicien 

    chante

    mystérieux …

     

     

     pour entendre le son il faut appuyer sur l'espèce d'étoile au dessus du texte

     


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    Toi, qui me racontes ta peine,

    Qu’elle t’a fait mal, t’a trahi,

    Que tu ne boiras plus – promis !

    Au ruisseau de cette fontaine...

     

    Laisse-moi chanter ma rengaine,

    Qui dans mon cerveau fait son nid :

    " Sois libre à jamais mon ami,

    Entre nous, vois-tu, point de chaîne !

     

    Si je fus une épaule un jour,

    La confidente d’un amour,

    Tu n’as pas de compte à me rendre.

     

    Si tu veux revenir là-bas,

    Rouvrir pour elle grand tes bras,

    Qui suis-je pour te le défendre ? "

     

     

    ************

     


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    Derniers louis d'or suspendus

    - Tels d'anciens trésors perdus ....

    Aux branches si transparentes  !

    - Telles mes rimes errantes ....

     

     

    *****


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  •  un vieux poème...(pantoum)

     

    C’était noël, et tu t‘en vins t’asseoir

    Timidement, à notre pauvre table.

    Au toit chantait un joli déversoir :

    Neige pleurant sur la petite étable.

     

    Timidement, à notre pauvre table,

    Tes belles mains ont découpé le pain.

    Neige pleurant sur la petite étable,

    En répandant une odeur de sapin.

     

    Tes belles mains ont découpé le pain :

    Un doux partage au souvenir pérenne.

    En répandant une odeur de sapin,

    La nuit rêvait dans son manteau de reine.

     

    Un doux partage au souvenir pérenne,

    Brûlant nos cœurs ainsi qu’un encensoir.

    La nuit rêvait dans son manteau de reine.

    C’était noël et tu t‘en vins t’asseoir.


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