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En reconnaissant votre erreur
Vous m’avez ouvert votre cœur
Et j'ai goûté jusqu'à l'ivresse
Cet aveu teinté de tristesse
Mais une seule parenthèse
A remis mon cœur sur la braise
Et je n’ai pas cueilli le don
De votre lettre de pardon
Hélas ! j’en ai même oublié
L’ami , de vous remercier ...
(La faute à cette parenthèse
Qui remit mon cœur sur la braise).
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Bien que nous ayons dérangé
Dans notre arbuste un nid de merles,
Et que la pluie en mille perles
L’ait dans la nuit de pleurs, gorgé ,
Une forme noire - ô beauté !
Se distinguait en transparence :
La mère couvait en silence
Au matin de sérénité…
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Comme je me sens seule, et que mon cœur est las ,
Je n’ai plus de repère et plus aucune flamme .
Même si le regret ne trouble pas mon âme ,
La paix et la fierté ne la consolent pas .
Avoir su dire non – quelle grâce ici-bas !
Pourtant je me sens vide, il me manque un sésame ,
La clé du nouveau monde où mon corps se réclame
D’avoir droit au bonheur et d’y couler mes pas .
Réapprendre la vie est un combat si rude ,
Il ne se fait qu’au prix de cette solitude
Qui nous plonge bien loin de la félicité...
Car il n’est point aisé de défaire ses chaînes ,
Et repousser le mal n’est qu’un début des peines
Qui guettent le retour à notre liberté .
domi 07/18
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Vous n’aviez pas le droit de me toucher le bras,
Ni de prendre en vos mains mon visage candide,
Pas même ce regard sur mon âme timide
Dont le feu me causait cet étrange embarras.
Mais votre beau sourire était comme la fleur
Qui sur la rive éclot sans franchir la rivière ;
Vous seul m’avez comprise, apportant la lumière
Sur mes maux et vos mots surent guérir mon cœur.
De même j’ai compris cette immense tendresse
Que cachait votre humour au bord de la tristesse,
Et je garde en secret ce rêve « d’Au-delà »
Où nous pourrions tous deux, libérés de nos chaînes,
Vous, me prendre en vos bras, consolé de vos peines,
Et moi m’abandonner, en vous disant... Papa
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Autour d’un café
Pauvre cœur timide
Osa s’approcher
Pour combler le vide…
Repaires perdus
S‘assoir à la table
Petits bols tendus
D’accueil charitable…
Guettant le retour
Poser un bagage…
C’est comme en amour :
L’incertain voyage !
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Un triangle de neige, un point blanc sur le dos,
Le reste couleur d’arbre : ainsi est ma féline
Apportant dans ma vie une joie enfantine
Qui fuse de ses yeux, inespérés cadeaux…
Pour elle je n’écris ni sonnets ni rondeaux.
Le temps s’arrête ici, dans la candeur câline
De cet enchantement, rivière cristalline
Qui jaillit chaque jour de ses doux regards d’eaux.
Ce tout petit sonnet qui cependant m’échappe ?
Il faut bien un hommage au virus qui s’attrape :
Oui, ma petite drogue est en train de m’avoir !
Je deviendrai gaga, lasserai tout le monde,
La voilà qui s’incruste en mon âme, profonde,
Belle histoire d’amour, qui renaît d’un long soir…
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