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Petit poème en grand-douleurs
Avec son flot gelé de pleurs
Cherche une porte de sortie
Depuis que sa muse est partie
Accepte mots de tous les jours
Pour venir vite à son secours
Et puisque l’on est en automne,
Même la rime monotone…
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J'ai été plagiée, moi ?!
à la virgule près :)
en italique le plagiat
faut-il en rire ou en pleurer...........
Le poème, après l’éclaircie,
La parodie, après l'orage,
A pris les flaques pour des mots,
A touché les gouttes pour des silences,
Buvant comme font les oiseaux
Humectant sur le buvard en rage
Aux larmes chaudes de la pluie.
Les tâches aimantes en pénitence.
Chaque petit lac reflétait
Chaque psaume reflétait
Du ciel à lui seul la lumière,
Du nuage à lui seul la douceur,
Et la rime, primesautière,
Et la prière, sans rancoeur,
De l’un à l’autre, voletait…
S'envolait...
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C’est dans un ciel noir
Que gît la mémoire
De ces mots d’étoiles ,
Dans une nuit sombre
Que voguent sans nombre
Ces barques sans voiles.
Des mots de silence
Solitude, errance…
Un clignotement
Aux clartés si brèves
Qu’on ne voit qu’en rêve
Son fin chatoiement.
Etoiles qui pleurent
Etoiles qui meurent
Au vide s’épanchent…
Ô main, qu’une brise
Morte, immobilise
Sur la page blanche !
Tous ces mots perdus
A peine entendus
Dans un mi-sommeil…
Vaguement chantés,
Déjà rejetés
Dans l’Oubli vermeil.
sur le modèle de "Il n'aurait fallu" de Aragon (chanté par Léo Ferré)
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un pianiste qui tient son rôle, autant d'acccompagnateur que de soliste, autant effacé que directif, un bel équilibre, rare...
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Petit jardin d’immense automne,
Si vite enfoui sous gerbes d’or !
Oh ! je me noie et je frissonne
Sous l’ombre qui s’allonge...encor.
Ors mouillés des feuilles ogresses,
Trop grandes pour petite cour...
Ai-je le choix d’autres caresses
Automne ! - envahissant amour ?
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Tout ce qui nous plait nous ressemble…
Me parle cette rose-là
Qui rêve sous la pergola ;
On dirait parfois qu’elle tremble…
Fleur, que l’on dirait en papier…
Parfum doux, comme ceux des sables
- Ô, vanilles insaisissables… !
Tendre cœur froissé - d’écolier ?
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Et là, soudain, sur les feuillages
Glissaient d’étranges flux secrets,
Irréelles douces cascades
De lumières et de reflets…
Bel étang, septembre vermeil,
Ô mouvements, flous et limpides…
C’était l’onde avec le soleil
Se jouant de nos yeux candides !
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