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  • Elle parle aux bêtes…   

     

    Elle parlait aux bœufs comme on parle à des gosses,

    Préparant sa photo, penchée à leur hauteur ;

    Un petit bout de femme, et ces quatre colosses

    Bercés par cette voix disant : « N’ayez pas peur,

     

    Je n’ai pas mis de flash, cela ne fait pas mal... ».

    Intimant de se taire à ses deux chiens en laisse,

    Elle tendait sa main vers l’énorme animal

    Qui, présentant son front, accueillit sa caresse.

     

    Puis elle s’éloigna, n’échangeant qu’un sourire

    Avec nous - les voyeurs - ne sachant quoi nous dire,

    Félicitant ses chiens pour leur silence d’or.

     

    Nous approchant des bœufs, redevenus méfiants,

    L’un d'eux frappa le sol de bruits sourds, édifiants… 

    Au loin la voix parlait , parlait , parlait encore.

     

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  •  

      

    Vache d’Etretat

     

    Quelle mouche si loin piqua

    Derrière, la douce ingénue

    Qui posa pour moi, souple et nue,

    Sur les falaises d’Etretat !

     

    Mais je bénis cette piqûre

    Qui dans le plus beau des décors

    Montra que vache a joli corps

    Et fine parfois la figure…

     

     

    *****


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  •  

    De te lire ce fut l’extase

    Tu sais ? Ce mystérieux frisson ,

    Celui d’une musique grave

    Quand on pleure dans le giron

    D’un Amour insondable et Pur…

     

    De te lire ce fut l’extase

    Comme ces portraits de douleur ,

    Un triste et sombre paysage ,

    Tableaux de magique langueur

    Dans des alcôves clair-obscur…

     

    De te lire ce fut l’extase

    Comme un chant d’Âme silencieux ,

    Toile invisible pour les yeux…

    Quand la Poésie est Azur

     

    C’est…. l’Extase 



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  •  "Auprès de mon arbre" !

     

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  •  

    Quand j’aurais plongé mon regard

    Dans ses yeux brillant de tendresse ,

    Et que je sentirais sa détresse ,

    Je sais bien qu’il serait trop tard .

     

    Alors adieu, prunelles d’or…

    De mon cœur craque trop l’écorce…

    Et mon âme n’a plus la force 

    De vous aimer , si fort – encor !

     

    au chien que je n'aurai sans doute jamais...

     


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