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Elle parlait aux bœufs comme on parle à des gosses,
Préparant sa photo, penchée à leur hauteur ;
Un petit bout de femme, et ces quatre colosses
Bercés par cette voix disant : « N’ayez pas peur,
Je n’ai pas mis de flash, cela ne fait pas mal... ».
Intimant de se taire à ses deux chiens en laisse,
Elle tendait sa main vers l’énorme animal
Qui, présentant son front, accueillit sa caresse.
Puis elle s’éloigna, n’échangeant qu’un sourire
Avec nous - les voyeurs - ne sachant quoi nous dire,
Félicitant ses chiens pour leur silence d’or.
Nous approchant des bœufs, redevenus méfiants,
L’un d'eux frappa le sol de bruits sourds, édifiants…
Au loin la voix parlait , parlait , parlait encore.
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Quelle mouche si loin piqua
Derrière, la douce ingénue
Qui posa pour moi, souple et nue,
Sur les falaises d’Etretat !
Mais je bénis cette piqûre
Qui dans le plus beau des décors
Montra que vache a joli corps
Et fine parfois la figure…
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De te lire ce fut l’extase
Tu sais ? Ce mystérieux frisson ,
Celui d’une musique grave
Quand on pleure dans le giron
D’un Amour insondable et Pur…
De te lire ce fut l’extase
Comme ces portraits de douleur ,
Un triste et sombre paysage ,
Tableaux de magique langueur
Dans des alcôves clair-obscur…
De te lire ce fut l’extase
Comme un chant d’Âme silencieux ,
Toile invisible pour les yeux…
Quand la Poésie est Azur
C’est…. l’Extase
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Quand j’aurais plongé mon regard
Dans ses yeux brillant de tendresse ,
Et que je sentirais sa détresse ,
Je sais bien qu’il serait trop tard .
Alors adieu, prunelles d’or…
De mon cœur craque trop l’écorce…
Et mon âme n’a plus la force
De vous aimer , si fort – encor !
au chien que je n'aurai sans doute jamais...
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